Nos chants
Santiano
Hugues Aufray
C'est un fameux trois-mâts fin comme un oiseau. Hisse et ho, Santiano ! Dix huit nœuds, quatre cent tonneaux : Je suis fier d'y être matelot.
{Refrain:} Tiens bon la vague tiens bon le vent. Hisse et ho, Santiano ! Si Dieu veut toujours droit devant, Nous irons jusqu'à San Francisco.
Je pars pour de longs mois en laissant Margot. Hisse et ho, Santiano ! D'y penser j'avais le cœur gros En doublant les feux de Saint-Malo.
{Refrain}
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On prétend que là-bas l'argent coule à flots. Hisse et ho, Santiano ! On trouve l'or au fond des ruisseaux. J'en ramènerai plusieurs lingots.
{Refrain}
Un jour, je reviendrai chargé de cadeaux. Hisse et ho, Santiano ! Au pays, j'irai voir Margot. A son doigt, je passerai l'anneau.
Tiens bon la vague tiens bon le vent. {Tiens bon le cap tiens bon le flot.} Hisse et ho, Santiano ! Sur la mer qui fait le gros dos, Nous irons jusqu'à San Francisco. |
Noël Des Enfants Du Monde
Enfants
de Palestine ou enfants d’Israël
D'Amérique ou
de chine en ce jour de noël
Que
ton regard se pose
Sur
la terre ou le ciel
Ne
retiens qu'une chose
Il
faut croire à noël
Matin
couleur de cendre ou matin d'arc en ciel
Qu'importe
il faut attendre en ce soir de noël
Que
les fusils se taisent et répondent à l'appel
De
cette parenthèse
Qui
s'appelle Noël
Enfants
de Palestine ou enfants d’Israël
D'Amérique ou
de chine en ce jour de noël
Que
ton regard se pose
Sur
la terre ou le ciel
Ne
retiens qu'une chose
Il
faut croire à noël
Un
jour viendra peut-être
Un
jour au gout de miel
Où
l'on verra paraitre un oiseau dans le ciel
Aux
plumes de lumiere
Un
oiseau éternel
Colombe
pour la terre
Un
oiseau de noël
Enfants
de Palestine ou enfants d’Israël
D'Amérique
ou de chine en ce jour de noël
Que
ton regard se pose
Sur
la terre ou le ciel
Ne
retiens qu'une chose
Il
faut croire à noël
Chant des partisans
Ami,
entends-tu le vol noir des corbeaux sur nos plaines ?
Ami,
entends-tu les cris sourds du pays qu'on enchaîne ?
Ohé,
partisans, ouvriers et paysans, c'est l'alarme.
Ce soir l'ennemi
connaîtra le prix du sang et les larmes.
Montez de la
mine, descendez des collines, camarades !
Sortez de la paille les
fusils, la mitraille, les grenades.
Ohé, les tueurs à
la balle et au couteau, tuez vite !
Ohé, saboteur,
attention à ton fardeau : dynamite...
C'est nous qui
brisons les barreaux des prisons pour nos frères.
La haine
à nos trousses et la faim qui nous pousse, la misère.
Il
y a des pays où les gens au creux des lits font des
rèves.
Ici, nous, vois-tu, nous on marche et nous on tue,
nous on crève...
Ici chacun sait ce qu'il veut, ce
qu'il fait quand il passe.
Ami, si tu tombes un ami sort de
l'ombre à ta place.
Demain du sang noir sèchera au
grand soleil sur les routes.
Chantez, compagnons, dans la nuit la
Liberté nous écoute...
Ami, entends-tu ces cris
sourds du pays qu'on enchaîne ?
Ami, entends-tu le vol noir
des corbeaux sur nos plaines ?
Oh oh oh oh oh oh oh oh oh oh oh
oh oh oh oh oh...
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« Les oiseaux dans les grands magasins » (paroles)- Aldebert